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Un été sur le Septième Continent

Un conte post-apocalyptique et poétique d’après l'ouvrage d’Alain Rémond

Le Cintre était sur la banquette arrière, paru aux Éditions du Seuil

@Adrien Favre, Eric Delage

L'histoire

Un jeune intello phobique des cintres bascule dans un entre-deux-mondes hostile et déshumanisé où les objets pensent et souffrent, où les humains finissent chosifiés, jusqu’à sa rencontre avec une étrange créature amnésique… Un été sur le Septième Continent retrace l’histoire émouvante de ces deux âmes égarées dans un univers parallèle féerique et absurde – le Septième Continent des Objets : un voyage initiatique entre conte et humour, avec en filigrane une critique de notre société d’hyperconsommation.​

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Adaptation : Marianne Ayama

Mise en scène : Aurélie Bouquet

Jeu : Marianne Ayama et Etienne Bianco, en alternance avec François Audoin

Scénographie : Florent Burgevin

Musique originale : Jean-Pierre Bouquet

Création lumières : Julien Cocquet

Chorégraphie : Patricia Nagera

Costumes : Véronique Boisel

Crédit photos : Adrien Favre, Eric Delage

Durée : 1h05

Fuir ? Mais il n'y a pas de monde de rechange. C'est ce monde-là
le vôtre, pas un autre. Vous pouvez le changer, pas l'échanger.
Commencez par nous lâcher les transistors et occupez-vous des
choses vraiment importantes.

L'intention

Neuf générations d’iPhones en sept ans, des machines à laver tombant en panne après 2 500 cycles dans un dernier roulement de tambour, des ordinateurs bons à jeter pour cause d’incompatibilité… Les déchets s’accumulent tandis que se développe notre addiction à la consommation. Sommes-nous culturellement programmés pour condamner à une mort prématurée tous ces appareils en parfait état de marche ? Et les humains à la poubelle, c’est pour quand ?

 

Le Cintre était sur la banquette arrière nous propose avec humour et sensibilité un mode d’emploi de la vie dans notre société obsédée par la quête d’un bonheur marchandisé, prise en flagrant délit d’obsolescence. De l’humain à l’objet, on se rend compte aujourd’hui, en regardant autour de nous, qu’il n’y a peut-être qu’un pas, du salarié jetable au SDF sur un coin de trottoir, sans parler des supermarchés de l’amour. A usage unique, vie unique. Et si, d’un seul coup, les rôles s’inversaient et que nous basculions dans le monde des objets, un nouveau monde hostile pour l’homme en proie à la revanche des objets se sentant injustement maltraités. Que se passerait-il ? Pourrait-on encore revenir en arrière ? Et si finalement nous étions en train d’assister, impuissants, à une fin du monde en direct orchestrée par les objets qui échapperaient à notre contrôle après des années de servitude ?

 

Pour porter ce texte pour la première fois sur les planches, l’Apocalypse – et tout le symbolisme, l’onirisme, le questionnement critique qui en découlent – s’est imposée comme point de départ : l’Apocalypse environnementale et humaine à laquelle sont confrontés les deux personnages de la pièce, deux cœurs désaccordés qui ont oublié de vivre et finiront tous deux au tribunal, dans un monde qui redonne la parole aux objets. Au final, nous avons choisi de traiter l’histoire sous une forme absurde et décalée, d’introduire du merveilleux et de la magie, derrière l’intensité dramatique de ce qui peut s’apparenter à un conte post-apocalyptique emprunt d’humour et de légèreté.​​

L'équipe

Marianne Ayama

Auteur \ Comédienne

Aurélie Bouquet

Metteuse en scène

Patricia Nagera

Chorégraphe

Etienne Bianco

Comédien

Florent Burgevin

Scénographe

Jean-Pierre Bouquet

Compositeur

François Audoin

Comédien

Julien Cocquet

Créateur lumières

Véronique Boisel

Costumière

© 2025 par Compagnie Les Dézingueurs

140, rue de Belleville 75020 Paris

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