
Compagnie Les Dézingueurs
L'allégorie pour questionner une société dézinguée
@Eric Delage
Un projet artistique ancré dans les valeurs du soin
Deux spectacles, une ambition : celle de faire bouger les choses et de recréer du lien dans un monde de plus en plus déshumanisé… Si nous pouvons aider à notre niveau à réinjecter un peu de beauté et d’idéalisme dans un réel un peu trop terne, nous aurons tout gagné. Surtout face à des sujets aussi complexes et délicats qui nous concernent tous comme la maladie, le départ, la séparation, le deuil, l’acceptation… Quels que soient l’âge, la classe sociale, le genre, les origines, il est urgent de pouvoir parler avec douceur, ludisme, poésie et bienveillance de ces choses qui se jouent tout autour de nous …

Amal ou
le Sentier du Rêve
Un conte initiatique sur les valeurs du soin, le respect du libre-arbitre et la quête de soi
Vouloir le bien de l’être aimé peut-il passer par le déni de ses aspirations ? Elevé à l’abri des regards, le jeune Amal étouffe sous la sollicitude anxieuse et la présence excessive d’un oncle hanté par le passé. L’arrivée d’un vagabond venu des montagnes éveille en lui un désir irrépressible de liberté et d'ailleurs. Entre la chrysalide protectrice de son foyer et l'appel de la jungle indienne, Amal devra choisir son chemin, dans une pièce qui explore les frontières entre le réel et l'imaginaire. Un conte initiatique sur les valeurs du soin, le respect du libre-arbitre et la quête de soi, inspiré des œuvres de Rabindranath Tagore et de Rudyard Kipling.​
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Texte, mise en scène et scénographie : Marianne Ayama
Jeu : Alice Benoist d’Etiveaud, Céline Le Coustumer, Anne-Laure Naar, Federica Pini Sandrelli
Chant et voix : Susanna Martini
Création lumières : Camille Dugas
Création sonore et musicale : Maximilien Becq-Giraudon
Collaboration chorégraphique : Mariejo Buffon
Illustrations : Edouard Turlan
Crédit photos : Eric Delage
Tout public dès 10 ans
Durée : 1h15
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Création 2025 au Théâtre de la Jonquière et ANIS GRAS
Je vois exister les autres et moi je suis à part. C’est comme si je portais en moi quelque chose… quelque chose qu’ils ne peuvent pas connaître... J’aime pas quand je suis comme ça.
Dernier Souffle. Premier Cri
Une fable onirique contemporaine sur le lâcher-prise et l’acceptation d'après "Amal et la Lettre du Roi" de Tagore
Un temps hors du temps. Que se passe-t-il dans la tête d'un être qui aspire à vivre et ne peut exprimer sa volonté dans un monde qui l'a condamné ? Nous sommes dans un espace mental, celui d'un homme dans le coma à qui il reste quatre heures à vivre. Quatre heures durant lesquelles cet être vivant – bien vivant jusqu’au bout – va se rêver en adolescent fougueux, prêt à en découdre contre son oncle qui ne jure que par la toute-puissance des médecins et l’interdit de sortir… pour son bien. Jusqu’à ce qu’il tombe sur un vagabond énigmatique qui propose de le libérer pour le conduire jusqu’au Roi. Mais à quel prix… Conflits, rébellion, espoir, évasions, rencontres interdites, acceptation et délivrance... Amal, c'est avant tout une âme en crise qui se bat contre les diktats des médecins mais aussi contre elle-même pour sortir de ce corps trop faible pour la contenir.​​​
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Adaptation et mise en scène : Marianne Ayama
Jeu : Alice Benoist d’Etiveaud, Céline Le Coustumer, Anne-Laure Naar, Federica Pini Sandrelli
Chant et voix : Susanna Martini
Scénographie et création lumières : Camille Dugas
Création sonore et musicale : Maximilien Becq-Giraudon
Collaboration chorégraphique : Mariejo Buffon
Illustrations : Edouard Turlan
Crédit photos : Eric Delage
Tout public dès 12 ans
Durée : 1h20
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Création 2026 à ANIS GRAS – le lieu de l'Autre

Vous croyez vraiment qu’elles sont là pour nous empêcher de passer les montagnes ? Je crois moi que la terre se soulève ainsi vers le ciel parce qu’elle ne peut pas parler...
Le projet artistique
Accepter de laisser aller, de se laisser aller. Être. Vivre. Une vie limitée, modifiée. Survivre. Pourquoi moi, pourquoi maintenant, pourquoi comme ça... pourquoi ? Face à la maladie, à la séparation ou au deuil, comment accepter l’inacceptable ? Le peut-on seulement ? Que l’on soit du côté des vivants ou de celui des mourants, nous sommes tous des enfants impuissants face à la mort. Et nous devons vivre avec l'angoisse de ce qui est, de ce qui sera, dans une société qui voue un culte à la performance et occulte la souffrance. Quels que soient l’âge, la classe sociale, le genre, les origines, il est urgent de pouvoir parler avec douceur, ludisme, poésie et bienveillance de ces choses qui se jouent tout autour de nous… et de s'autoriser, le temps d'un spectacle, à ressentir. Juste ressentir plutôt que de chercher à comprendre.
« Amal » peut, dans notre langue, s’entendre au premier degré et convoquer « douleur » et « souffrance ». Mais nous pouvons aussi choisir de percevoir toute la portée symbolique cachée derrière ce prénom mixte qui, en arabe, signifie « Espoir » et en bengali « Pur » ou encore « Clarté ». Au final, la magie ne naît-elle pas du regard que nous portons sur les choses ? Bien plus qu’un spectacle, AMAL est un projet en 3 phases qui, au-delà de l'intime, s'est construit – et continue de se construire – au fil des rencontres. Notre démarche artistique s’inscrit dans le long terme, portée par le désir d’aider les familles et les plus vulnérables à trouver une forme d'apaisement, et inviter les autres, à partir de leur propre histoire, à s'interroger, se questionner. Juste se questionner dans le rapport à l'autre, au vivant.
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2025 : une pièce hors les murs baptisée Amal ou Le Sentier du Rêve (collèges, centre d'animation, salles de spectacle municipales, médiathèques, jardins...) pour toucher les jeunes, les familles et leur offrir un moment d'évasion (théâtre de proximité). Première étape de travail présentée au Théâtre de la Jonquière.
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2026 : Dernier Souffle. Premier Cri, la suite des aventures d'Amal destinée à être présentée dans des théâtres pour faire connaître la culture palliative (théâtre de sensibilisation). Objectif : sensibiliser le grand public à la culture palliative. Un spectacle suivi de bords plateau avec l’équipe artistique et un ou deux intervenants témoignages (aidant, soignant, bénévole d’accompagnement, philosophe, anthropologue, …). Création 2026 à ANIS GRAS – le lieu de l’Autre.
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2027 : Fort de ce travail engagé dans un territoire et du réseau qu’elle aura pu construire durant ces trois années, Marianne Ayama, en tant que porteuse de projet, souhaite aller encore plus loin afin de créer, en étroite collaboration avec des partenaires issus de la communauté des soins palliatifs en France, une UTM (unité théâtrale mobile). Objectif : proposer aux plus vulnérables, le temps d’une chanson (entre 5 et 10/15 minutes), un spectacle « à la carte » issu de l’univers de l’humaniste Tagore. Une danse, un poème, une lecture, un chant, une musique… au gré des désirs que la personne aurait pu formuler auprès des soignants, avec un seul mot d’ordre : « prendre soin ».
L'équipe

Alice Benoist d'Etiveaud
Comédienne

Federica Pini Sandrelli
Comédienne \ Acrobate

Camille Dugas
Créatrice lumières

Céline le Coustumer
Comédienne

Susanna Martini
Chant \ Voix

Max Becq
Créateur son et musiques

Anne-Laure Naar
Comédienne

Marianne Ayama
Auteur \ Metteuse en scène

Mariejo Buffon
Chorégraphe